Durant un stage de Yoga où j’étais élève, il a 5 ans, je me suis retrouvée dans un débat sur la légitimité des professeurs de Yoga
J’ai entendu que certains jeunes devraient avoir honte de vouloir transmettre cet art millénaire “sans aucun bagage”. Que toutes ces formations sont faites “à la va-vite” et que l’enseignement est réservé aux maîtres.
J’ai demandé si c’était réellement une question d’ancienneté et de formations, ou plus une question de pédagogie…
“Parfois vous pourrez avoir un professeur ayant fait la plus haute académie du monde, mais sans aucune pédagogie et qui ne transmet rien. “
Sur cet argument, le débat s’arrêta.
Votre parcours de vie est votre légitimité
Je suis fatiguée de lire qu’il faut faire 5 ans d’études 1 week-end par mois pour être professeur de Yoga légitime et que le reste c’est du bullshit.
Durant mon parcours de vie, j’ai obtenu :
– une licence de LEA appliquée au Droit et Commerce International,
– une licence d’Anglais appliquée à la communication,
– un Master 1 en Réalisation et Production Audiovisuelle,
– un Master 2 en Gestion des médias.
Pendant ces 6 années d’études, j’enrichissais mes connaissances et je me construisais des bases solides dans ce monde. Au final, je n’apprenais pas sur moi, je me formatais sociétalement !
Les formations de Yoga que j’ai suivies en immersion, m’ont réellement appris la vie, la pédagogie, la bienveillance, la conscience de l’autre, du corps … Cela a été salvateur physiquement, mentalement et émotionnellement…
J’ai appris à être moi, à découvrir ma vraie nature, j’ai appris tellement plus qu’en 6 ans de théorie formatée.
Se former : c’est toute la vie !
Bien sûr, il est nécessaire de se former continuellement et un nombre d’heures ne veut rien dire. Il faut du temps d’intégration, de compréhension et d’expérience sur le terrain ! Et c’est que je répète aux personnes que je forme.
Entourée de mon équipe solide, qualifiée et bienveillante, je sais que ce que nous transmettons, au centre de formation Yolistica, est inestimable. Quelque soit le nombre d’heures !
Je crois qu’il est temps de sortir du clivage maître/élève, et d’accepter la vitesse d’apprentissage de la génération en cours et son évolution. Sublimons-nous !